Le congrès de la fin de semaine dernière a révélé une chose essentielle : au PLQ, des idées, on n’en manque pas. Nous avons discuté de résolutions-cadres, comme celle visant à doter le Québec d’une constitution écrite, un projet ambitieux, mais aussi d’une panoplie de résolutions régionales. Nous avons également abordé la question de la langue, un sujet qui touche profondément à l’identité québécoise.
Ces discussions montrent que notre parti est vivant, que nos membres sont passionnés et engagés. Mais ce que j’ai constaté aussi, c’est que les idées, même excellentes, ne suffisent pas. Trop souvent, nous accumulons des propositions sans qu’un véritable objectif collectif les guide. Une collection de bonnes intentions, ce n’est pas une vision. Ce qu’il nous faut, c’est une direction claire et un leadership solide pour relier ces idées et en faire un projet qui parle à tous les Québécois.es.
« Mon rôle en tant que chef n’est pas seulement de proposer des idées, mais de construire une vision commune pour le Québec. »
Pour moi, le leadership commence par l’écoute. Être chef, c’est principalement écouter. C’est savoir entendre les Québécois.es, les membres du parti, les régions, pour comprendre leurs besoins et leurs aspirations. Un chef qui se contente de donner des réponses sans poser de questions passe à côté de l’essentiel. Avant de bâtir un projet de société, il faut d’abord connaître le pouls de ceux pour qui on le construit.
C’est pourquoi je crois fermement que le PLQ doit revenir à ses racines : être un parti proche des gens, un parti qui écoute, un parti qui répond aux vraies préoccupations de ceux qui bâtissent le Québec, jour après jour. Mon ambition est de redonner à chaque Québécois.es une raison de se sentir entendu et respecté par notre parti.
Une vision nationaliste, ancrée dans les régions et tournée vers l’avenir
Ma vision pour le Québec est à la fois simple et ambitieuse : un Québec fort, économiquement prospère et culturellement ouvert. Pour moi, cela signifie défendre un nationalisme positif, un nationalisme qui rassemble. Cela se reflète, par exemple, dans notre approche de la langue : on ne se bat pas contre l’anglais, on se bat pour le français! Cela signifie être ferme sur l’importance de notre langue sans toutefois restreindre les droits individuels au-delà de ce qui est nécessaire.
« On ne se bat pas contre l’anglais. On se bat pour le français! »
Nous devons d’ailleurs nous repositionner. En donnant l’impression de simplement répondre aux positions extrémistes de la CAQ et du PQ sur la langue, nous montrons « [qu']on ne se bat pas contre l’anglais », mais il est également essentiel de faire ressortir notre engagement pour la protection du français et « [qu']on se bat pour le français » afin que l’électorat soit conscient de notre volonté de défendre notre langue.
Mais la culture seule ne suffit pas. La vraie clé pour démontrer notre nationalisme, celui qui séduira l’électorat francophone, ne réside pas seulement dans le discours, mais dans des mesures concrètes. Il faut, par exemple, prouver aux régions ressources que les ressources naturelles du Québec doivent et seront exploitées au bénéfice des Québécois.es. Nous devons nous opposer à l’octroi de droits de pêche à des bateaux-usines détenus par des étrangers et exiger que la deuxième et troisième transformation se fassent dans les régions ressources.
Nous, à la différence de la CAQ, investirons dans les entreprises d’ici, au lieu de dilapider les fonds publics dans des entreprises étrangères comme Northvolt. Il faut être imaginatif dans les propositions pour lutter contre les disparités régionales, mais, plus important encore, il faut montrer une vision et démontrer qu’avec nous, le Québec sera plus prospère, en mesure d’offrir des services de qualité à la population.
Durant ma campagne en 2000 dans Matapédia-Matane, j’avais pris la décision de parler d’économie régionale et des sujets qui importaient aux gens. J’ai su démontrer mon nationalisme économique suffisamment pour que même le Regroupement des Patriotes finisse par m’appuyer publiquement, après avoir pourtant dénoncé l’inaction de mon parti quelques semaines auparavant.
Ce nationalisme, c’est aussi donner de l’importance à chacune des régions du Québec. Mais cela ne doit pas être que des mots. Cela doit se refléter dans chacun des gestes posés. À titre d’exemple récent, j'ai proposé la redistribution du vote des jeunes dans l’ensemble des comtés, et les jeunes libéraux, qui partagent cette vision, ont également proposé ce changement. Eux, comme moi, comprennent l’importance de la cohérence entre le discours et les actions, et je les félicite d’avoir réussi à rallier les membres du parti à cette vision. C’est leur exemple qu’il faut suivre.
Les idées sont des outils ; la vision est notre boussole
Je veux être clair : les idées, même les meilleures, ne sont pas des objectifs en soi ; elles sont un moyen pour atteindre un but plus grand : renforcer notre capacité à répondre aux besoins des Québécois.es.
Un chef doit savoir distinguer les moyens des fins. On ne présente pas une idée en espérant qu’elle change les choses par magie. Non, on commence par écouter, par comprendre ce qui doit être résolu, et ensuite on bâtit des solutions qui répondent à ces préoccupations. Ce pragmatisme, c’est ce qui manque trop souvent dans le débat public aujourd’hui.
C’est pour cela que j’ai lancé une boîte vocale : pour que chaque Québécois.es, de chaque région, puisse s’exprimer directement, sans filtre. Je veux vous entendre, parce que c’est votre voix qui doit guider nos actions.
Appelez-moi au +1 (514) 500-8558 ou écrivez-moi à [email protected] ou laissez un commentaire ICI et dites-moi, de vive voix ou par écrit, ce qui compte pour vous. Ensemble, redonnons au Québec un parti qui agit par conviction, un parti qui est là pour vous.
Ensemble, faisons entendre la voix du Québec.